Tradition:Le peuple Vockräm est attaché à une culture païenne symbolisé au sein de la vie quotidienne par les éléments de la Nature. Leurs croyances sont très changeantes et la tradition orale reste encore le seul moyen de transmission du savoir. Néanmoins le paganisme religieux garde une base fixe avec de nombreux dieux, déesses et monstres mythologiques.
Les vockräms consulte les oracles à travers des chamanes ayant une place privilégiée au sein des domaines des chefs de clan. Le chamane est l'intermédiaire entre le monde des hommes et celui des dieux ce qui en fait un personnage très prisé. Les gens viennent le consulter pour obtenir des réponses sur leur vie ou celle de leurs proches. Une fois les questions posés et les réponses apportés le chamane tend ça main gauche pour obtenir son paiement. La personne l'ayant consulté lèche la paume de celui-ci avant de l'apposer sur son front.
Wöde : Dieu de la sagesse et du savoir. Les vockräms morts au combat lors des raids et des conflits offensifs sont emmenés au sein de son enceinte mortuaire. Il est le dieu de la victoire conférant à ses fidèles guerriers et guerrières un pouvoir protecteur inspirant l'intelligence et la stratégie.
Ayerf : Déesse de l'amour et de la fertilité. Elle représente aux yeux des vockräms la terre symbole de la vie. Elle est aussi affiliée à la beauté, au bonheur et la naissance. Elle accueille au sein de son enceinte les guerriers et guerrières mort(e)s au combat pour défendre leur clan, leur famille, leur foyer.
Dror : Dieu guerrier et le plus puissant d'entre tous. Il représente les forces de la nature telle la tempête, le tonnerre, les tremblements de terre. C'est un dieu à la fois protecteur et destructeur.
Ikolf : Dieu de la discorde il représente ce qui a de plus sombre au sein de la race humaine chez les vockräms. Ikolf est un dieu impulsif, irresponsable mais aussi malin et rusé et souvent lié au mensonge. De nature majoritairement négative et traître on le désigne comme le père de la jalousie.
Relation:Le mariage est un des rites les plus importants dans la vie des vockräms. Il est généralement célébré d'un commun accord entre l'homme et la femme qui veulent lier leurs vies l'un et l'autre. Il arrive que l'homme passe auparavant chez la famille de l'être aimé et demande l'autorisation au père de famille si il a ça bénédiction pour se marier.
L'union se déroule durant une journée de manière légèrement triviale. Les proches et les ami(e)s sont conviés à la cérémonie qui a lieu près des rivages. La femme arrive sur une barque ornée de fleurs sauvages et assisse sur un majestueux trône fait de roseaux et de paille. L'homme va la chercher directement dans l'eau la portant dans ses bras de manière à ce qu'elle ne soit pas trempée.
Le prêtre entame la cérémonie en apportant une nouvelle épée forgée pour remplacer celle du futur époux qu'il possède de son père. La jeune mariée porte la nouvelle épée face à elle et son époux en fais de même avec la sienne. La transmission des deux épées symbolise la nouvelle protection du père de la femme à son mari. On pose enfin les deux anneaux de bronze sur la pointe des deux épées. Les futurs mariés croisent leurs épées et récupèrent chacun leurs alliances. Une fête est alors donnée et celle ci dure jusqu'au levé du soleil.
Festivités : -
« Cérémonie du Bracelet » : Les enfants de sexe masculin qui sont âgés de 15 ans passe à l'âge adulte par cette cérémonie. Ils reçoivent la bénédiction de leur chef de clan qui dépose sur son épée du sel et de la terre qu'ils frôlent de leurs lèvres afin de leur rappeler qu'ils sont issues de l'union de la terre et de la mer. Ils reçoivent alors leurs bracelets et jurent allégeance à leur seigneur. La fin de la cérémonie se clôture par un baiser donner par la femme du chef de clan aux enfants qui deviennent des adultes.
- Le
« Sköl » : C'est une journée sacrée qui a lieu chaque décennie au sein de la culture vockräm. C'est un pèlerinage dirigé vers le lieu de culte principal dans les hautes montagnes. Le temple accueil les hommes et femmes durant plusieurs jours. Aux alentours des campements sont levés. Le roi et la majorité des chefs de clan sont conviés à ce pèlerinage. Un sacrifice est donné en l'honneur des dieux notamment Wöde et Ayerf majoritairement. Les premiers jours sont dédiés à des demandes personnels, des prières aux dieux par les croyant(e)s. La nuit des festivités ont lieux avec la consommation de plantes hallucinogènes et des rapports charnels entre les hommes et les femmes. Le dernier jour est dédié au sacrifice de plusieurs espèces animales ( chèvre, mouton, porc, cheval, bœuf ) et humain. Le Sköl consiste à apaiser les dieux et prier pour une longue période de paix.
Rituel de fertilité : Pour consacrée une terre afin qu'elle soit fertile et puisse donner d'abondantes récoltes les fermiers et fermières se rassemble au crépuscule auprès de leur chef de clan ou d'une représentante de la déesse Ayerf. Un chemin est tracé jusqu'au lieu du rituel. Un bœuf est alors sacrifié en l'honneur de la déesse Ayerf. Le sang de l'animal est récolté dans de grandes vasques et est projeté sur les terres fraîchement labourée et semée.
« Prière à Ayerf déesse de la fertilité »
« Ayerf nous t'invoquons. Nous t'offrons ce sacrifice.
Ayerf fille de la terre. Toi qui décide quand le soleil se lève.
Ou quand la pluie tombe fertilise cette terre.
Grâce au sang du sacrifié nourris nôtre terre.
Avec ton phallus donne naissance à cette terre. »
« Chant guerrier en l'honneur de Dror »
« Debout sur la quille retournée.
Escaladant avec un cœur d'acier !
Froid sont les embruns.
Et ta mort est en chemin,
avec les vierges prises sur ta route !
Tout homme un jour doit mourir ! »
« Prière à Wöde avant la bataille »
« Wöde, père entend-moi.
Apporte nous la victoire en cette heure sombre.
Que mon heure vienne la hache de guerre en main !
Que je prenne place au sein de ton palais auprès de mes ancêtres.
Là où les braves vivent à jamais ! »